Épicerie fine : le goût des saveurs africaines
Lumen Media Group, 23 mars 2021
En quelques mois d’existence, la petite société a réussi à lancer une gamme de produits bruts et transformés d’un grand raffinement qui jongle avec hibiscus, fruit de baobab et gousse de vanille.
Et si l’excellence en matière d’épicerie fine africaine avait enfin un nom ? La marque Kwenda (« aller », en swahili), lancée il y a quelques mois seulement, en novembre 2020, semble cocher toutes les cases, entre vrai enracinement dans le continent et adéquation aux tendances de la gastronomie haut de gamme occidentale. La société revendique, comme il se doit, une démarche de commerce équitable et d’économie solidaire, grâce à un travail en lien direct avec des petits producteurs et des coopératives de femmes en Afrique.
Elle assume également un souci écologique, qui passe par exemple par l’utilisation de bocaux en verre, facilement réutilisables… Le blog lié au site marchand propose même différents moyens de recycler les contenants en lampes ou pot de fleurs. Le transport des matières premières, issues du Sénégal, de Madagascar ou du Mali se fait non pas par avion, mais par bateau.
Mais c’est finalement par ses produits que la petite structure (quatre associés en tout) fait la différence. L’entreprise qui propose, entre autres pépites, du vinaigre de baobab, est une curiosité sur le sol français, où les autochtones connaissent encore mal les parfums africains. « Mon mari avait une société d’import-export de matières premières, Cross Path, et de mon côté j’étais passionnée de cuisine. L’idée de ce business est arrivée assez naturellement », raconte Bineta Sy, qui, à seulement 28 ans, s’est lancée dans l’aventure en parallèle de son métier de responsable RH dans le secteur des transports.
Elle qui se levait à 8 heures du matin un samedi sur deux dès l’âge de 12 ans pour préparer le tiep a enrichi peu à peu son vocabulaire gastronomique. « J’improvisais par exemple des vinaigres de madd [fruit d’une liane que l’on trouve en Afrique de l’Ouest, NDLR] pour des salades ou déglacer des viandes… et tous mes invités, quelle que soit leur culture, en raffolaient. Je me suis dit qu’il y avait une curiosité pour nos produits et qu’il fallait s’appuyer dessus. » (…)
Source : Jeune Afrique
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