La FNAA-Bio Togo souhaite apporter des solutions à l’agriculture biologique
Lumen Media Group, 16 décembre 2018
Les acteurs de l’Agriculture Biologique au Togo réunis au sein de la Fédération Nationale de l’Agro-écologie et l’Agriculture Biologique au Togo (FNAA-Bio Togo) se sont rencontrés le 12 décembre 2018 pour discuter autour de la question de l’agriculture bio au Togo afin de définir et proposer des lois en vue de trouver des solutions idoines aux problèmes auxquels ce secteur est confronté.
Ils étaient nombreux, venus de différents mouvements, associations et organisations à prendre part à cette rencontre de réflexion sur les questions de l’agriculture biologique au Togo depuis les années 80 jusqu’à nos jours, pour lui redonner un nouveau visage.
Pour ces acteurs, il est important de revenir à une agriculture biologique et écologique dans le but de préserver l’environnement et de produire d’une manière saine et durable.
Selon Julien Nyuiadzi, Promoteur de la ferme agricole Kadoma, quand on parle de l’agriculture biologique au Togo, il faut parler de l’agro écologie. « L’agro-écologie, c’était avant tout dans un souci de préserver les hommes et la terre qu’ils cultivent. Il faut savoir effectivement que les hommes doivent rester à la terre pour la soigner afin que nous puissions trouver des aliments sains pour notre santé », a-t-il expliqué.
Au cours de ce rendez-vous, ils ont eu à relever les défis auxquels est confrontée l’agro-écologie et qui ralentissent sa véritable évolution.
A en croire Alexandre TOZO, Directeur de Green Agri Nova, l’agriculture écologique manque de main d’œuvre. « Tout le monde ne reconnait plus la valeur de l’agriculture d’antan. On veut produire en quantité et dans un délai court ; raison pour laquelle on s’oriente vers l’utilisation des pesticides, des herbicides et des engrais chimiques qui causent un gros problème à l’alimentation et à la population en général ».
Pour monsieur Nyuiadzi, promoteur de la ferme agricole Kadoma, le secteur agricole n’est pas valorisé. « Il y a plus de jeunes de nos jours qui veulent s’intéresser à la terre. Ce défi s’impose à nous tous et surtout au gouvernement d’inciter la nouvelle génération à s’intéresser à l’agriculture peu importe son niveau d’éducation scolaire. » a-t-il précisé.
Matthieu BIDA
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Un colloque intéressant. Les agriculteurs de notre continent devront profiter de ces nouvelles méthodes agricole pour moins polluer la terre et en passant se protéger.