Togo : Les transitaires agréés et non agréés conjuguent leurs efforts
Lumen Media Group, 23 décembre 2018
C’est une chose connue de tous qu’au Port Autonome de Lomé (PAL), les relations entre commissionnaires en douane agréés, moins nombreux et les transitaires non agrées, plus nombreux, sont difficiles. Pour apporter de véritables changements à cette profession, les transitaires agréés et les déclarants en douanes ont décidé de conjuguer ensemble leurs efforts en vue de mieux défendre leurs intérêts en mettant en place une association.
Portée sur les fonts baptismaux le 7 juin 2018, l’Union Libre des Transitaires Agrées et des Déclarants en Douanes opérant dans le domaine des Véhicules Usagés (ULTA2D-VU) a été officiellement lancée le 19 décembre 2018 à Lomé. Cette association, première du genre, a à sa tête un bureau exécutif de 11 membres présidé par Kankoé Gbédéssi Folly-Klan.
« Notre profession est confrontée depuis plusieurs années à d’innombrables contraintes. Celles-ci sont liées à plusieurs facteurs qui pèsent négativement sur nos activités et par conséquent sur l’économie nationale », tels sont les premiers propos du président de l’ULTA2D-VU.
Ce dernier a pointé du doigt entre autres certains frais appliqués aux prestations de transitaires, frais qui créent des remous sur l’espace portuaire, l’usurpation du métier par des tiers, les fraudes douanières, les reversements des véhicules et des décisions administratives qui la plupart du temps ne tiennent pas compte des réalités du secteur.
« Ce sont là quelques pistes auxquelles nous devons nous attaquer durant notre lutte », a-t-il promis tout en rassurant ses camarades que la nouvelle union n’a pas vocation à se substituer aux associations, unions et syndicats déjà existants dans le pays.
Pour les responsables de l’ULTA2D-VU, l’un des tous premiers chantiers est de faire en sorte que l’importation des véhicules usagés retrouve ses lettres de noblesse.
D’après eux, un grand nombre de consommateurs préfèrent aller voir ailleurs dans les ports concurrents de la sous-région. Et le nombre de véhicules en transit qui sortaient du port autonome de Lomé, estimé à plus de 5000 par mois, a sensiblement diminué depuis un moment.
Matthieu BIDA
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