Togo : Une centaine d’étudiantes ont pris part à la 5ème édition de l’ALEF

Lumen Media Group, 22 janvier 2019

Une centaine de jeunes étudiantes venant de différentes facultés de l’Université de Lomé et en majorité de l’Ecole Supérieure d’Agronomie (ESA) ont pris part le 17 janvier 2019 à l’atelier annuel sur le Leadership et l’Entrepreneuriat féminin (ALEF). Cet atelier a duré trois (03) jours.

Placé autour du thème : « Jeunes femmes et business Agricole : Autonomisation et affirmation entrepreneuriale », l’événement est une initiative de l’AAS, une Association internationale d’étudiants en agriculture et sciences connexes à but non-lucratif présente dans 53 pays et plus 100 Universités dans le monde entier dont le Togo. Elle se donne alors pour vocation de créer et de renforcer le leadership de toute la jeunesse pour un développement durable. Ceci à travers l’organisation de plusieurs activités, formations, séminaires, congrès etc.

« Etant donné que nous sommes des jeunes files étudiantes à l’Ecole Supérieure d’Agronomie (ESA), nous avions le devoir de s’approcher de nos sœurs qui sont déjà dans le domaine entrepreneurial agricole. Avec l’idée de recevoir d’elles, nous bénéficierons d’un coup de main qui nous fera booster le secteur entrepreneurial agricole togolais », a estimé Anibri Abra Akigail, Coordonnatrice d’ALEF.

« Nous aimerons qu’à travers cet atelier, les participantes sortent avec l’envie d’entreprendre, qu’elles aient le courage de toujours persévérer ce désir d’entreprendre même si ce n’est pas toujours facile. Il faudrait que cette rencontre fasse susciter en elles un engouement ».

Par ailleurs, la marraine de l’événement, la Coordonnatrice d’AWEP-Togo madame Sylvie BENISSAN a déclaré que c’était le moment pour les jeunes étudiantes d’utiliser les théories agricoles apprises à l’école pour en faire des pratiques afin de devenir des start-ups professionnels du secteur agricole au Togo.

« Il faut que nos jeunes se réapproprient les valeurs entrepreneuriales. Il  faut qu’ils commencent à ressortir leurs entreprises car le Togo a besoin d’eux pour que le secteur agricole émerge », a-t-elle exhorté la jeunesse togolaise.

Matthieu BIDA