Togo : Agriculture dans la préfecture du Haho
Lumen Media Group, 29 janvier 2019
Les productions de maïs, de soja et du riz sont les trois premiers produits agricoles cultivés dans dans la préfecture du Haho.
Autrefois, il y avait aussi l’ananas mais depuis les années 92, les producteurs n’arrivaient plus à faire écouler leur production et la filière a commencé par régresser.
« C’est maintenant avec l’appui de la GIZ que ce secteur est en train de reprendre peu à peu avec des sociétés de commercialisation qui commencent par s’installer pour l’exportation des fruits », a affirmé Komi TSOGONNIN, Ingénieur agro économiste et Chef d’agence de l’Institut de Conseil d’Appui Technique (ICAT) dans la Préfecture du Haho basée à Notsè.
Ladite préfecture est une grande zone de production où se font l’agriculture conventionnelle et l’agriculture bio, surtout au niveau du soja et de l’ananas. Mais elle est actuellement confrontée à des problèmes. Nous pouvons noter le problème lié à la pluviométrie. Tantôt c’est l’abondance de pluie, tantôt c’est le manque.
« Notre agriculture est beaucoup plus dépendante de la nature. Quand il pleut beaucoup, les producteurs sortent avec de bons rendements. Mais quand les périodes de sécheresse coïncident avec la période de floraison (juin-juillet pour la première saison et septembre-octobre pour ce qui concerne la deuxième saison), les rendements chutent beaucoup et les producteurs en sortent perdants », a-t-il déploré.
Pour pallier à ce problème, monsieur TSOGONNIN demande à toute bonne volonté à pouvoir soutenir et accompagner la préfecture dans la maîtrise de l’eau en mettant en place des barrages, des retenues d’eau et des forages pour aider les paysans à mener facilement leurs activités agricoles.
Nous avons également le problème lié à l’infertilité du sol. L’ingénieur a constaté que les sols deviennent de plus en plus pauvres parce que les gens font des cultures répétées sur ces sols.
« Comme approche de solution, nous leur conseillons la gestion intégrée de la fertilité des sols où il faut apporter aux sols des matières organiques telles que le compost, le fumier et les plantes de couvertures pour qu’ils redeviennent plus riches », a-t-il indiqué.
A travers l’accompagnement des éleveurs dans la préfecture du, le Programme d’Appui au Secteur Agricole (PASA) a donc permis de faire avancer le secteur de l’élevage dans ladite préfecture.
Matthieu BIDA
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Bonjour mesdames et messieurs, je suis affecté par cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement des producteurs agricoles dans la sous région de l’Afrique à travers des appuis techniques et financiers. Mes admirations à tous les membres de l’équipe technique. Je suis de nationalité Béninoise mais désirant intervenir au Togo dans la prefecture de Haho qui souffle depuis des années 90, des problèmes d’infertilité des terres cultivables, d’approvisionnement des intrants agricoles dû au manque de moyens financier et de la mévente de leurs productivité agricole. De même, les communautés locales de cette préfecture sont confrontées au problème de l’exode rural qui ralentie à grande vitesse les activités agricoles de crs producteurs agricoles dû à l’insuffisance main d’œuvre. Mes sincères gratitudes de nouveau aux membres de l’équipe pour un telle mobilisation au tour du projet d’une croissance alimentaire en Afrique.