Atelier d’évaluation du projet Agir PF

Lumen Media Group, 14 juin 2018

Fin de l’atelier d’évaluation du projet Agir PF

5 ans après son exécution, les activités du projet Agir pour la Planification Familiale (Agir PF) au Togo avaient été officiellement clôturées le vendredi 08 juin à Lomé au cours d’un atelier dudit projet.  En 5 années de mise en œuvre, ce projet a soutenu 48 formations sanitaires publiques et 5 cliniques privées à Lomé.

La cérémonie de clôture d’Agir  PF avait connu la participation du cabinet du ministère de la santé représenté par Mme Akakpo Midamégbé et de l’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique au Togo, David Gilmour. Agir PF est donc un projet financé par l’Amérique à hauteur de 29 millions de dollars pour accroître l’accès et l’utilisation des services de planification familiale de qualité  dans les pays bénéficiaires tels que le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, le Niger et le Togo.

Ainsi au Togo, ce projet a contribué à l’élaboration des plans d’action nationale budgétisés de repositionnement de la planification familiale de deuxième génération  (2017- 2022), aux outils de plaidoyers clés pour les villes et aux leaders religieux dans les 5 Etats où il a été déroulé. Ce projet a aussi permis le renforcement des capacités du réseau des champions en plaidoyers pour le financement adéquat dans les cinq ans,  afin de mener efficacement des activités de plaidoyers en faveur d’un environnement favorable à la planification familiale.

Ce projet a surtout permis la création d’une fédération Ouest africaine des associations des confessions religieuses et le renforcement des capacités de leurs membres en vue de l’adoption et de la mise en œuvre d’une politique d’implication des leaders religieux dans la promotion de la procréation responsable.

Selon David Gilmour, l’ambassadeur des USA au Togo, Agir PF a eu le mérite d’avoir soutenu les OSC (Organisations des Sociétés Civiles) engagées dans la santé sexuelle. «Au travers d’Agir PF et du fonds des Ambassadeurs de l’Afrique de l’Ouest (WAAF), les Etats Unis d’Amérique ont pu permettre à quelques organisations de la société civile de mettre en œuvre des petits projets en santé sexuelle et reproductive ainsi qu’en droits humains», a-t-il ajouté.

Pour Mme Akakpo Midamégbé, la directrice de cabinet du Ministère de la Santé : « Le projet ne finit pas. Les acquis tels que les renforcements de capacités, les prestations de soins et les agents de santé communautaire, les matériels et équipements mis en place dans les formations sanitaires des zones d’interventions, vont demeurer.»

https://www.nigeremploi.com/annonce.php?action=details&id=7873

Matthieu BIDA