Pour Adjoa GBADJIDJO la canne à sucre est plus rentable que le maïs !
Lumen Media Group, 1 septembre 2018
La canne à sucre est une plante appartenant au genre Saccharum (genre de plante monocotylédones de la famille des Poaceae, sous-famille des Panicoideae, originaire d’Asie tropicale, qui comprend au maximum une quarantaine d’espèces, mais certains auteurs n’en reconnaissent que six.) et qui est cultivée principalement pour la production du sucre (sucre de canne complet ou non) extrait des tiges (ou chaumes).
Historiquement quatre espèces de cannes ont été domestiquées, principalement Saccharum officinarum, mais les cultivars modernes forment un ensemble d’hybrides complexes issus principalement de croisements entre Saccharum officinarum et Saccharum Spontaneum, avec des contributions de Saccharum Robustum, Saccharum Sinense, Saccharum Barberi, et de plusieurs genres apparentés tels que Miscanthus, Narenga et Erianthus.
Adjoa va s’approvisionner au Bénin, pays voisin et dans certains petits villages du Togo pour livrer les revendeuses ambulantes de la capitale. Son business marche bien. « Après tous les calculs, je fais un bénéfice net de 30.000F CFA par voyage » a-t-elle affirmé.
Le ravitaillement du produit
Que ce soit le Bénin ou au Togo, plus précisément dans la région maritime (Vogan, Tabligbo, Avivée, Sédomé, Afagnan, Agbétiko, Agomé-Glozou etc.), la culture de la canne à sucre se fait au bord des rivières ou des lacs. La vente dans les champs se fait par tas de douze bâtons et coûte entre 10
00F CFA et 1200F CFA Cela dépend de la grosseur et aussi de la taille de la canne à sucre.
En général, un bâton fait plus d’un mètre. Une fois coupé, les enfants et les jeunes regroupent les tas et les chargent sur les pirogues qui les ramènent sur la côte pour ensuite les mettre dans la voiture qui les acheminera à la capitale.
Arrivée donc à Lomé Adjoa fait 13 ou 14 bâtons à 2000F CFA. C’est dans cette somme qu’elle paie les porte-bagages, les piroguiers et le transport.
« Actuellement, les cannes à sucre cultivées au Togo ne sont pas encore à maturité et c’est au Bénin qu’on va s’approvisionner car ils sont en avance sur nous », a-t-elle précisé.
Le marché
Avec 1800 bâtons de cannes à sucre vendus après chaque quatre jour, Adjoa tire un bénéfice net de 30.000F CFA et s’en réjouit.
Elle témoigne qu’elle prend en charge sa famille et fait beaucoup de réalisations avec son business et conseille aux femmes de se lancer aussi.
« Selon les producteurs, la culture de canne à sucre est plus rentable que la culture du maïs », a-t-elle affirmé en souriant.
https://www.youtube.com/watch?v=fRwDSIpZG70
Matthieu BIDA
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