Sciences : un master d’intelligence artificielle lancé à Kigali
Lumen Media Group, 1 novembre 2018
C’est dans son campus de la capitale rwandaise que l’Institut africain des sciences mathématiques (AIMS) a choisi de dispenser son African Masters in Machine Intelligence (AMMi).
L’Afrique et la capitale rwandaise de plus en plus au diapason des nouvelles technologies et de l’innovation. Après avoir organisé le Next Einstein Forum avec comme objectif de rassembler les chercheurs et scientifiques africains en même temps que décupler les initiatives autour des sciences pour le développement du Continent, l’Institut africain des sciences mathématiques (AIMS) a à nouveau choisi la capitale rwandaise pour lancer son programme de formation en vue de la délivrance d’un master en intelligence artificielle, en anglais : « African Masters in Machine Intelligence (AMMi)»
Comment le diplôme est-il conçu ?
Réalisé en partenariat avec Facebook et Google, l’AMMi est un nouveau master fondamental. La formation, dont le lancement s’est effectué en ce mois d’octobre, va s’étaler sur une année d’un programme intensif qui va offrir aux scientifiques et aux innovateurs africains talentueux une formation de très haut niveau en intelligence artificielle. De quoi les préparer à réfléchir à de nouvelles façons de relever les défis locaux et mondiaux. Comme l’indique l’agence de presse PANA, la première promotion est déjà à pied d’œuvre avec ses 31 étudiants, dont 40 % de femmes, originaires de onze pays.
Le modèle d’inspiration
Concrètement, le modèle mis en œuvre pour cette formation est celui de l’apprentissage tel que pratiqué aujourd’hui par l’AIMS, à savoir que des conférenciers du monde entier enseigneront en deux blocs de trois à six semaines. Des experts de renom, provenant d’institutions internationales prestigieuses, animeront chaque cours de l’AMMi. Il faut dire que le fondateur et directeur du programme de l’AMMi à l’AIMS et par ailleurs directeur du Centre Google d’intelligence artificielle au Ghana, le professeur sénégalais Moustapha Cissé, nourrit l’espoir de voir, d’ici cinq ans, chaque cours aujourd’hui enseigné par les meilleurs scientifiques du domaine être pris en charge par d’anciens étudiants diplômés de cette même AMMi.
Source : Le Point Afrique
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